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2 juillet 2013

COMMUNIQUE DE PRESSE MSF internationale salue les

COMMUNIQUE DE PRESSE 

MSF internationale salue les nouvelles recommandations de l’OMS

visant à accélérer le traitement du VIH dans les pays en développement 

 

Kinshasa, le 02 juillet 2013— Médecins Sans Frontières (MSF) internationale salue aujourd’hui les nouvelles directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour le traitement du VIH. MSF appelle à une mise en œuvre rapide de ces recommandations, pour que les patients et les programmes des pays en développement puissent en profiter. MSF souligne également que cette mise en œuvre nécessitera un soutien international accru. L’OMS préconise désormais l’instauration plus rapide d’un traitement antirétroviral (ARV) chez les personnes séropositives, l’amélioration des protocoles visant à prévenir la transmission mère-enfant et une surveillance régulière et plus efficace de la « charge virale » des patients, en vue de s’assurer de l’efficacité du traitement. 

 

« L’instauration précoce d’un traitement contre le VIH change radicalement la donne : elle permet aux patients de rester en meilleure santé et contribue également à éviter la propagation du virus au sein des communautés. Mais pour déployer rapidement ces recommandations, nous avons besoin d’un soutien politique et financier », a expliqué le Dr Unni Karunakara, président international de MSF.  

 

L’utilisation de la surveillance de la « charge virale », qui permet de s’assurer que les médicaments antirétroviraux empêchent bien la réplication du virus, est une autre avancée majeure recommandée par l’OMS. Le contrôle de la charge virale est particulièrement efficace lorsqu’il est associé à un solide soutien au suivi du traitement et il présente de multiples avantages, tant pour les patients que pour les prestataires de soins. 

 

« Rien ne motive davantage les patients à respecter scrupuleusement leur traitement contre le VIH que de savoir que le virus est “indécelable” dans leur sang », explique le Dr Gilles van Cutsem, coordinateur médical de MSF en Afrique du Sud. « Le dépistage de la charge virale est le meilleur moyen de savoir si les patients doivent poursuivre leur traitement de première ligne ou passer à un traitement de deuxième ligne. Il est donc grand temps que les pays les plus touchés par le VIH/sida aient accès à cette technique de contrôle. Ces  nouvelles directives devraient considérablement nous aider à atteindre notre objectif : toucher davantage de personnes séropositives ou malades du sida, les maintenir dans le circuit des soins et rendre leur charge virale indétectable. »  

 

L’introduction des nouvelles lignes directrices de l’OMS augmentera considérablement le nombre de patients désormais éligibles au traitement. 

 

« Ces nouvelles recommandations sont ambitieuses et nécessaires ; elles sont aussi faisables », explique le Dr Karunakara. « Il faut à présent faire preuve d’audace et promouvoir les protocoles dont l’efficacité a été prouvée pour offrir, le plus rapidement possible, le meilleur traitement à un maximum de patients. Les pays doivent à présent mettre en œuvre ces nouvelles directives de l’OMS et accélérer le traitement sans retard. Il est donc capital de mobiliser le soutien international dont ils ont besoin, y compris les fonds des gouvernements bailleurs et du Fonds mondial destinés à financer les programmes de traitement contre le VIH. » 

 

Les organismes donateurs, comme le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ainsi que le  PEPFAR, le Plan d’urgence pour la lutte contre le sida du gouvernement américain, doivent soutenir la mise en œuvre rapide de ces directives, dans le cadre de leurs priorités stratégiques. Le Fonds mondial organisera d’ici la fin de l’année sa Conférence de reconstitution des fonds – pour une période de trois ans – lors de laquelle les donateurs devront permettre de concrétiser ces objectifs de traitement plus ambitieux grâce à leurs engagements. 

 

L’expérience acquise par MSF depuis 2000 dans le traitement du VIH dans les pays en développement a montré qu’il est possible d’améliorer l’accès d’un maximum de patients à des soins de qualité grâce à des stratégies de traitement adaptées associées à des politiques de soutien.  Les médicaments doivent s’administrer facilement et être d’un prix abordable ; le suivi du traitement est essentiel et doit être associé à l’offre de services de conseil pour les personnes qui ont du mal à respecter leur traitement. Enfin, il faut habiliter et encourager les patients à prendre davantage leur traitement en main. Au Mozambique, MSF a ainsi introduit à l’échelle pilote une stratégie visant à simplifier les soins et à aider les patients à respecter leur traitement. L’approche consiste à constituer des petits groupes de patients. Tous les mois, un membre du groupe subit un examen de contrôle et va chercher des médicaments pour l’ensemble du groupe. Ce modèle simplifie les soins pour les patients mais permet aussi au personnel soignant de dégager davantage de temps pour se concentrer sur les cas plus critiques.  

 

Mais dans son travail, MSF est également confrontée à de nombreux patients exclus du traitement et il convient donc d’apporter une attention particulière à ce problème afin que ces pays ne soient pas laissés pour compte. 

 

« Des pays comme la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Guinée et le Myanmar ont dix ans de retard en matière de lutte contre le VIH/sida et bien trop de patients meurent faute d’avoir accès au traitement. Dans les pays à forte prévalence du VIH/sida, il convient également d’améliorer la couverture des populations vulnérables comme les pauvres des régions rurales », explique le Dr van Cutsem. « La communauté internationale ne doit pas permettre que des patients ayant besoin d’un traitement soient toujours négligés dans les pays et régions instables, où les systèmes de santé sont défaillants ou la volonté politique absente. »    

 MSF traite actuellement 28. 000 patients contre le VIH dans 21 pays.

Pour plus d’informations ou pour toute demande d’interview, veuillez contacter Joseph Degaul MUKENDI

Assistant Communication MSF Kinshasa au 0819501782

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2 juillet 2013

Revue de presse – 02 juillet 2013 02/7/2013/ Par

 

Revue de presse –  02 juillet 2013

 02/7/2013/  Par La Rédaction

RDC.. .

Politique gouvernementale.................................................................................................................

 RDC : une forte tension observée ce matin à la prison de Makala(radiookapi)............................................................................................................................

Sida: MSF dénonce les brevets pour les nouveaux traitements

   Viols à l'est de la RDC : l'Unicef et la Monusco montent au créneau ( depeche de brazzaville)...........................................................................................................................................

  International

 La Tanzanie, ultime étape d’Obama en Afrique (rif.fr).........................................................................

Sports................................................................................................................................................

  Foot-RDC: le championnat de la Linafoot s’arrête en phase aller (radiookapi.net)..............................................................................................................................

 SITUATION  HUMANITAIRE  ET  SANITAIRE EN RDC

 legeneraliste.fr VIH : MSF, Aides et Solidarité Sida s’inquiètent

Alors que, selon les estimations de l'Onusida, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2011 dans le monde et que l'OMS vient de publier de nouvelles recommandations visant à traiter plus précocement les personnes vivant avec le VIH, les associations s’inquiètent ...

http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101860&id_article=37224

leparisien.fr Sida: MSF dénonce les brevets pour les nouveaux traitements

Le prix des traitements antirétroviraux (TAR) de base a nettement baissé mais les traitements réservés aux malades à un stade avancé, dès lors qu'ils sont brevetés, sont "inaccessibles" dans les pays les plus pauvres où le HIV fait des ravages, a dénoncé mardi l'ONG Médecins sans frontières (MSF).
Le prix des TAR de première et deuxième ligne ont chuté de 29 et 28% depuis 2012 mais les traitements de troisième ligne --destinés aux patients dont la maladie a été détectée trop tard ou pour qui les premiers se sont révélés inefficaces-- sont 15 fois plus chers. 

"Leur prix est trop élevé à cause des brevets", a estimé MSF lors d'une conférence de l'International AIDS Society à Kuala Lumpur.
Grâce aux médicaments génériques, le coût d'une trithérapie précoce est aujourd'hui inférieur à 140 dollars (139) par an et par personne, alors qu'il était encore l'an dernier de 172 dollars, et le coût d'un TAR de deuxième ligne est de 303 dollars.
En revanche un traitement en "dernier ressort" coûte plus de 2.000 dollars dans les pays pauvres. En Arménie, par exemple, un seul antirétroviral --sur trois ou quatre nécessaires-- revient à plus de 13.000 dollars
En 2012, 9,7 millions de personnes bénéficiaient d'un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire contre 300.000 en 2002, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L'augmentation de l'accès aux traitements s'est poursuivie, avec à la fin de l'année 1,6 million de bénéficiaires de plus qu'en 2011, soit la plus forte hausse annuelle jamais enregistrée et celle-ci concerne principalement la région Afrique.
Selon les estimations de l'OMS et de l'Onusida, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2011 dans le monde.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/sida-msf-denonce-les-brevets-pour-les-nouveaux-traitements-02-07-2013-2947389.php

 afrik.com RDC : le choléra tue encore dans le Katanga

Depuis plus de six mois, le choléra fait des ravages dans la province du Katanga, en République démocratique du Congo (RDC). Plus de 250 personnes ont péri des suites de la maladie depuis le début de l’année, selon l’Onu.

 Le choléra tue encore. Au moins 257 personnes ont été emportées par la maladie dans la province du Katanga, en République démocratique du Congo, depuis plus de six mois, a rapporté l’Onu. Cette province est la plus touchée par la maladie parmi les 11 régions du pays. Et parmi les 40 zones de santé, celle de Peweto enregistre beaucoup plus de cas à cause, plus particulièrement, des personnes déplacées. Ces dernières fuient les groupes armés qui sévissent dans cette province riche en ressources naturelles. Le nombre de ces déplacés est évalué à plus de 160.000 personnes. Face à l’urgence de la situation, le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) et ses partenaires mènent des actions de sensibilisation contre la maladie, rappelant les normes d’hygiène aux populations.

Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse, due à la bactérie vibrion cholérique (bacille virgule), découverte par Pacini en 1854 et redécouverte par Koch en 1883. Strictement limitée à l’espèce humaine, la maladie est caractérisée par des diarrhées brutales et très abondantes (gastro-entérite) menant à une sévère déshydratation. La forme majeure classique peut causer la mort dans plus de la moitié des cas, en l’absence de traitement (de quelques heures à trois jours). La contamination est orale, d’origine fécale, par l’eau de boisson ou des aliments souillés. Le choléra a été la première maladie pestilentielle à faire l’objet, dès le XIXe siècle, d’une surveillance internationale.

http://www.afrik.com/rdc-le-cholera-tue-encore-dans-le-katanga

 dépêches-de-Brazzaville Viols à l'est de la RDC : l'Unicef et la Monusco montent au créneau

 Les autorités congolaises sont priées de prendre des mesures qui s'imposent conformément aux instruments juridiques nationaux  et  internationaux ainsi qu'aux engagements pris sur l'élimination des pratiques traditionnelles.

L'Unicef et la Monusco demeurent préoccupés par le sort des jeunes filles violées sur l'axe Kavumu-Lwiro au Sud-Kivu. Selon eux, ces viols seraient liés à des pratiques traditionnelles préjudiciables perpétrées par des individus qui enlèvent de jeunes enfants de leurs communautés, tout en rappelant que ces pratiques sont en violation des lois nationales et internationales. Car elles entravent la réalisation effective des droits de l'enfant et s'accompagnent de conséquences graves sur la protection, la survie et le développement de l'enfant. 

Conscients des actions entreprises par les autorités congolaises afin d'arrêter deux suspects impliqués dans ces affaires, ces deux agences du système des Nations unies estiment que ces actions doivent être complétées par des mesures concrètes pour effectuer des enquêtes approfondies et poursuivre en justice tous les auteurs des viols. « Cependant, bien que la volonté politique soit essentielle pour éliminer ces pratiques sociales et culturelles préjudiciables, il est de la plus haute importance que les différentes communautés travaillent elles aussi à abandonner ces pratiques pour le bien-être physique, psychologique et social des enfants ainsi que pour leur santé, leur éducation et leur développement général », soulignent-ils, tout en promettant de continuer de collaborer avec le gouvernement, les organisations de la société civile ainsi que les autres partenaires nationaux et internationaux, afin que les auteurs de violences sexuelles répondent de leurs actes et que les survivants bénéficient d'un soutien adéquat. 
 
Les dernières statistiques révèlent que neuf jeunes filles âgées entre 18 mois et 12 ans ont été admises à l'hôpital de Panzi, dans le Sud-Kivu. Portant toutes des marques de violence sur le corps, ces filles présentaient de graves lésions internes ayant entraîné la mort de deux d'entre elles. Les survivantes ont présentés de nombreuses complications physiques et psychologiques. De telles violences sont inacceptables et doivent cesser immédiatement, martèlent-ils. 

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=47912:viols-a-lest-de-la-rdc--lunicef-et-la-monusco-montent-au-creneau&catid=8:depeche-de-brazzaville

rtbf.be RDC: 4 morts et 244 détenus évadés après l'attaque de la prison de Béni

Quatre personnes ont été tuées et 244 détenus se sont évadés lundi lors de l'attaque, par un groupe de miliciens locaux Maï-Maï, de la prison centrale Kangwayi, à Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), a rapporté la radio onusienne Okapi.

Après une heure d'échange de tirs entre la centaine d'assaillants et la dizaine de militaires et policiers chargés de la sécurité de cette prison, les miliciens sont parvenus à enfoncer la porte de la prison et à libérer les prisonniers. Parmi les tués, on compte un militaire, un détenu et deux miliciens, ont indiqué des sources militaires.

L'attaque de la prison centrale de Beni, située à environ 7 Km du centre-ville, a eu lieu aux environs de 04h00 locales (même HB). Les miliciens Maï-Maï étaient armés de machettes, de couteaux et de quelques armes individuelles.

Selon le commandant intérimaire du 1er secteur des Forces armées de la RDC (FARDC) basées à Beni, le colonel Richard Bisamaza, l'objectif des Maï-Maï était de libérer tous les prisonniers. Ils se sont cependant heurtés à la résistance des forces de sécurité commises à la garde de cette prison, a-t-il indiqué à Radio Okapi, parrainée par l'ONU.

Le colonel Bisamaza a assuré que l'armée s'était lancée à la recherche des détenus évadés et à la poursuite des miliciens Maï-Maï.

La prison centrale de Beni comptait 336 détenus, dont des condamnés à mort et d'anciens membres de groupes armés. Par cette attaque, ces miliciens visaient entre autres à grossir leurs rangs en recrutant des condamnés.

Dans la nuit de samedi à dimanche, plus de 500 détenus avaient tenté, mais sans succès, de s'évader de la prison de Munzenze, à Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu.

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-4-morts-et-244-detenus-evades-apres-l-attaque-de-la-prison-de-beni?id=8031313

 POLITIQUE DE LA RDC

 Radiookapi.net RDC : une forte tension observée ce matin à la prison de Makala

Des dizaines d’éléments des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale congolaise ont été déployés mardi 2 juillet dans la matinée pour étouffer une tension observée à la prison de Makala à Kinshasa. Les habitants des quartiers situés dans le voisinage immédiat ont entendu des coups de feu. Les forces de l’ordre ont aussi lancé du gaz lacrymogène pour mater un soulèvement de détenus, créant une panique dans les quartiers environnants.

Jusqu’après 9 heures (heure locale), la tension était toujours forte à la prison centrale de Makala. Tout le périmètre de ce pénitencier était quadrillé. Personne ne pouvait accéder à la prison ni trainer dans ses environs.

Des policiers munis d’armes à feu et des lance-roquettes faisaient la patrouille en dehors de la prison tandis qu’à l’intérieur des dizaines de soldats FARDC accompagnés de certains officiers militaires tentaient de rétablir l’ordre.

Difficile de dire à l’heure actuelle avec certitude ce qui est à la base de cette tension. Mais des sources proches de cet établissement carcéral indiquent qu’il s’agit d’une révolte des détenus contre des mesures prises par l’actuel directeur de la prison, un colonel des FARDC. Des mesures que les détenus estiment qu’elles violent les droits des prisonniers, soulignent les mêmes sources.

Des sources officielles parlent d’un «simple contrôle de routine». Aucune balle n’a été tirée, selon elles. Seul le gaz lacrymogène a été utilisé, précisent-elles.

C’est pour la deuxième fois en l’espace de deux semaines qu’un soulèvement des prisonniers est signalé à la prison centrale de Makala.

http://radiookapi.net/actualite/2013/07/02/rdc-une-forte-tension-observee-ce-matin-la-prison-de-makala/

 L’Avenir fait sa une ce mardi 2 juillet sur le nouveau rapport préliminaire des experts des Nations unies sur la RDC.

Le journal estime que ce rapport qui n’a pas encore été publié mais qui a fuité dans la presse « dédouane » l’Ouganda et « blanchit » le Rwanda au sujet de leur soutien respectif à la rébellion du M23.

Le quotidien révèle que le groupe d’experts de l’ONU note curieusement qu’il ne dispose à ce jour d’aucune indication de soutien de l’Ouganda aux rebelles. De même, poursuit le journal, il dit avoir recueilli des preuves d’un soutien continu, mais limité, au M23 en provenance du Rwanda.

Citant le rapport, l’Avenir indique qu’après les combats au sein du M23 entre pro-Makenga et pro-Ntaganda, en mars 2013, la fuite de Bosco Ntaganda et de 788 de ses hommes a considérablement affaibli la rébellion “incapable de contrôler l’ensemble de son territoire”.

Le quotidien révèle un autre point abordé par les experts de l’Onu : la “collaboration entre certaines unités des FARDC et les FDLR dans des zones proches des territoires contrôlés par le M23″.

Et le journal de conclure : « Quand Museveni est dédouané, Kagame blanchi, FARDC assimilées aux FDLR ».

La Tempête des Tropiques aussi revient sur ce rapport. «Kampala en retrait, Kigali toujours derrière le M23 », commente le journal.

Forum des As titre également sur la situation au Nord-Kivu où une colonne de Maï-Maï munis d’armes blanches et de quelques fusils de chasse a attaqué la prison de Béni et libéré des détenus. Le confrère avance le chiffre de 240 détenus qui se sont évadés.

Pourtant, commente le quotidien, on ne pouvait s’attendre à une attaque de grande envergure à Beni, cette ville qui, il y a deux mois, avait été prise et occupée pendant 4 heures par les mêmes Maï-Maï qui ne disposaient que d’armes blanches mais qui n’aient rencontré aucune résistance de la part des forces combattantes alors que la ville est considérée comme une forteresse.

Pour sa part, Le Phare revient sur la désignation de l’abbé Malumalu à la tête de la Ceni et estime que « la Majorité est désemparée ».

Pour le journal, ce qu’il appelle « le désaveu de ce prêtre par le Vatican et la Cenco » risque de faire perdre à la Ceni le peu de crédit qu’elle essaie de reconquérir.

Au lieu de chercher un passage en force, soutient le confrère, « les parrains » de Malumalu devraient solliciter un dialogue avec l’église catholique, comme c’est le cas dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la paie des enseignants, etc.

La Cenco a démis l’abbé Malumalu de ses fonctions de directeurs de l’Institut panafricain Cardinal Martino après sa désignation comme président de la Commission électorale nationale indépendante.

Politique encore à la une de La Prospérité qui affirme que malgré la menace de boycott des Concertations nationales au sein de l’opposition,  « la main de Kabila reste tendue ! ».

Selon des sources du tabloïd, l’opposition voudrait d’une médiation internationale et d’un cadre neutre où l’on débattrait de la légitimité du pouvoir ainsi que de la garantie d’exécution des résolutions.

Bien plus, explique le quotidien, les questions des droits et libertés des citoyens et beaucoup d’autres devraient également figurer à l’ordre du jour de ces concertations. Pour certains analystes, relève le journal, cela reviendrait à mettre la charrue avant le bœuf.

 levif.be RDC: l'opposition politique rejette la consultation proposée par Kabila

Une soixantaine de dirigeants de l'opposition politique congolaise ont rejeté lundi dans sa forme actuelle la formulée proposée par le président Joseph Kabila pour l'organisation de "consultations nationales", en dénonçant "la composition déséquilibrée" de ce forum avec une "forte dominance des membres de la majorité présidentielle". Dans une déclaration adressée à l'agence BELGA après une réunion lundi à Kinshasa, l'opposition congolaise réclame la "représentation égalitaire" entre composantes que sont la majorité présidentielle, l'opposition politique, civile et armée, la société civile y compris ladiaspora.

L'opposition rejette en outre "le fait que le président de la République(Joseph Kabila), les présidents de deux chambres du Parlement (celui de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, et celui du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, ndlr) et le Premier ministre (Augustin Matata Ponyo Mapon) assurent le suivi en lieu et place d'un comité de suivi incluant toutes les parties prenantes, à savoir la majorité, l'opposition, la société-civile et le représentant de la communauté internationale", ajoute le texte.

Les dirigeants de l'opposition dénoncent encore la confiscation de l'initiative et la mise à l'écart, par M. Kabila, de l'envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies (l'ex-présidente irlandaise Mary Robinson) qui, en vertu de la résolution 2098 du Conseil de sécurité, "a pour mission de promouvoir et de superviser un processus politique global sans exclusive".

Cette résolution 2098 s'inspire des résultats de l'accord régional d'Addis Abeba du 24 février, signé par onze pays de la région et censé pacifier l'est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à des rébellions depuis deux décennies. M. Kabila a convoqué jeudi dernier un dialogue inter-congolais visant à renforcer la "cohésion nationale" face au Mouvement du 23 mars (M23), une rébellion active dans l'est congolais et présumée soutenue par le Rwanda et l'Ouganda.

http://www.levif.be/info/actualite/international/rdc-l-opposition-politique-rejette-la-consultation-proposee-par-kabila/article-4000341166951.htm

INTERNATIONAL 

rfi.fr La Tanzanie, ultime étape d’Obama en Afrique

A défaut du Kenya, le pays de son père, dont les dirigeants sont poursuivis par la CPI, Barack Obama a choisi la Tanzanie, comme ultime étape de sa tournée africaine, après le Sénégal et l'Afrique du Sud. Le président américain est arrivé lundi 1er juillet à Dar Es Salam pour un séjour d'un peu moins de 24 heures.

Pour la dernière étape de sa tournée africaine, Barack Obama doit passer un peu moins de 24 heures en Tanzanie. Avant de quitter le sol africain, le président américain ira déposer ce mardi matin une gerbe de fleurs au mémorial des victimes de l'attentat contre l'Ambassade américaine qui avait fait 11 morts, en 98 en Tanzanie.

La Tanzanie confirme son poids croissant dans la région : économiquement dynamique et politiquement stable, elle aura été préférée au Kenya, dont le président et vice-président sont poursuivis par la CPI.

« Commerce et partenariat » contre « aide et assistance »

Après les 21 coups de canon, la fanfare militaire, et les chants traditionnels qui l'ont salué à son arrivée à Dar Es Salam, le président américain s'est entretenu avec son homologue Jakaya Kikwete. Il a notamment rappelé que le commerce et le partenariat avaient vocation à prendre le pas sur l'aide et l'assistance, dans la politique américaine en Afrique et il a présenté la Tanzanie comme l'un des meilleurs partenaires des Etats-Unis.

Barack Obama en a aussi profité pour évoquer le dossier congolais. Il a appelé les pays frontaliers de la RDC à cesser de soutenir les groupes armés visant ainsi sans les nommer l'Ouganda et le Rwanda. Mais le président américain a aussi eu un mot pour Joseph Kabila, son homologue congolais à qui il a demandé de faire plus et mieux pour réformer les forces de sécurité de son pays.

http://www.rfi.fr/afrique/20130702-tanzanie-obama-afrique-tournee-kikwete

 Le deuxième acte de la révolution égyptienne

Un an au pouvoir et c’est déjà la rupture… « L’Egypte rompt avec Morsi », constate le quotidien algérien El Watan . « Terrible retour de flammes pour le président Morsi qui a 'fêté' le premier anniversaire de son début de règne par un appel populaire et massif à se démettre. Ce parallèle symbolique résume, à lui seul, le divorce presque irrémédiable entre les Egyptiens et leur raïs qui aura réussi la prouesse de se mettre à dos des millions de ses compatriotes. Tous ces millions d’Egyptiens qui se sont unis pour dire stop à la dérive autoritaire du président issu des Frères musulmans, constate encore El Watan. C’est un véritable référendum populaire révocatoire contre Morsi coupable d’avoir confisqué le pouvoir pour lequel des centaines d’Egyptiens ont laissé leur vie. »

« De Moubarak à Morsi, la place Tahrir gronde contre les 'raïs' », renchérit Liberté , toujours en Algérie. L’Observateur Paalga au Burkina constate les dégâts… « Triste anniversaire pour le champion des Frères musulmans qui non seulement voit son camp se lézarder, avec la démission de 4 ministres, l’attaque du QG de la confrérie, mais surtout qui est pris à la gorge par le mouvement Tamarrod (la Rébellion). Que reproche Tamarrod au N°1 égyptien ? Il y a, entre autres griefs, l’exercice solitaire ou plutôt confessionnel du pouvoir et l’incapacité de Morsi à requinquer une économie sous perfusion, laquelle évolue progressivement vers la banqueroute. Mais, en vérité, relève L’Observateur Paalga, les Frères musulmans et même l’Egypte tout entière sont victimes de cette révolution inachevée, ou plutôt qui a accouché d’illusions, phénomène observable d’ailleurs en Tunisie et dans une moindre mesure en Libye. »

 

Morsi dos au mur

 

Alors, désormais, pour Le Pays, toujours au Burkina, Morsi n’a plus le choix : « sa légitimité même est désormais remise en cause. En bon démocrate, s’il en est un, il devrait rendre le tablier plutôt que de passer son temps à ruser avec la Constitution qui, dit-il, ne prévoit pas son départ à travers une simple pétition. Soit ! Mais, s’interroge le quotidien ouagalais, de quelle légitimité peut-il jouir si 22 millions d’Egyptiens le désavouent lui qui a été élu avec 13 millions de voix ? Si Morsi estime qu’il est encore populaire, qu’il organise donc des élections anticipées comme le demandent ses contempteurs et on jugera. Refuser cette voie, c’est vouloir nier l’évidence. Et la conséquence, c’est qu’il a provoqué une nouvelle révolution ; laquelle révolution risque de l’emporter, si ce n’est déjà fait. »

En effet, renchérit le site d’information Guinée Conakry Infos, « au regard de la tournure que prennent les événements au Caire, il sera plutôt difficile au tout premier président démocratique de l’Egypte de sauver sa tête. Le mouvement Tamarrod pourrait donc sonner le début de la seconde phase de la révolution égyptienne. Celle qui a pour cible, non pas la dictature d’Hosni Moubarak, comme c’était le cas, il y a deux ans. Mais celle visant une dérive autoritaire de celui que le peuple s’était choisi comme guide il y a seulement un an ! Une seconde vague révolutionnaire qui, au-delà de Morsi, prouve que les Egyptiens en ont marre de la gestion du pouvoir par les Frères musulmans. » Et qui plus est, relève encore Guinée Conakry Infos, « désormais l’armée est à leurs côtés. Personne ne se fait guère d’illusion. L'ultimatum lancé hier par le général Abdel Fattah al-Sissi vaut tout son pesant d'or. Certes, le général n’est pas allé jusqu’à dire explicitement que lui et ses compagnons d’armes déposeraient le chef de l’Etat égyptien. Mais c'est tout comme… Morsi est désormais seul face à son destin. »

 Un coup d’Etat qui ne dit pas son nom ?

Beaucoup de commentaires également dans la presse française. Notamment Libération qui constate aussi que « l’armée est avec les anti-Morsi. L’ambiance était électrique hier soir en Egypte après le communiqué de l’armée donnant quarante-huit heures aux différentes parties pour 'dénouer la crise' et 'répondre aux demandes du peuple'. Si l’on ne peut pas explicitement parler de menace de coup d’Etat, ça y ressemble fort », estime Libération.

En effet, renchérit Le Figaro, « dans ce climat délétère, l’ultimatum de l’armée suscite l’inquiétude. Les uns citent avec méfiance l’histoire récente de leur pays. En 1952, c’est à l’issue d’un ultimatum formulé par les 'officiers libres' au roi Farouk qu’un coup d’État avait fini par chasser le monarque. Les autres, poursuit Le Figaro, cherchent à se rassurer en citant le discours de Sissi. Le chef d’état-major y a assuré que l’armée ne souhaitait pas s’impliquer en politique ou au gouvernement' et se contenterait de présenter sa 'feuille de route' pour sortir de la crise. »

 SPORTS 

 Football

radiookapi.net  Foot-RDC: le championnat de la Linafoot s’arrête en phase aller

La Ligue nationale de football a décidé lundi 1er juillet à Kinshasa de mettre un terme à son championnat au niveau de la phase aller. Dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi, le secrétaire national de cette ligue, Raphael Esabe, a affirmé que la phase retour de la 18è édition du championnat national de football de la RDC (Division I) ne se jouera pas faute de temps.

«Nous devrions évaluer la phase aller, mais vu le temps qui nous est imparti. Ce ne sera pas possible de faire jouer la phase retour. Car nous devons clôturer la saison le 31 juillet », s’est-il justifié indiquant par ailleurs que toutes les équipes engagées dans cette compétition avaient joué treize matches en phase aller.

Raphaël Esabe a indiqué que le classement officiel de ce tournoi ne sera publié qu’après avoir traité des cas litigieux des équipes, telles que DCMP, Saint Eloi Lupopo et Sanga Balende qui ont déposé des recours contre Makiso et TC Elima.

«Nous sommes en train d’homologuer beaucoup de résultats. Il y aura des sanctions contre des arbitres et d’autres équipes», a ajouté le secrétaire national de la Linafoot.

Mazembe et Vclub seront d’office qualifiés pour la Ligue des champions de la Caf 2014, mais c’est plutôt la 3e place qualificative à la Coupe de la confédération qui se disputera entre Don Bosco et Sanga Balende, DCMP et Lupopo.

Les trois derniers clubs du classement seront relégués dans leurs championnats provinciaux respectifs et ils seront remplacés par les trois meilleurs du tournoi qualificatif d’accession au championnat d’élite de football de la RDC.

Cyclisme

rfi.fr Tour de France 2013: Julien Simon sort de l’anonymat

Le Français Julien Simon attaque son Tour sur le continent à la deuxième place du général. Même si le contre-la-montre par équipe va bousculer la hiérarchie au classement général, le coureur de l’équipe Sojasun aura eu son moment de gloire. Mais il lui reste pas mal de jours pour s’illustrer à nouveau.

Après trois jours en Corse, le Français Julien Simon attaquait le Tour sur la continent à la deuxième place du classement général. Mais le jeune breton ne se faisait pas trop d’illusion avant le départ du contre-la-montre par équipe. « C’est encourageant pour nous, mais ce pas une finalité », raconte-t-il en souriant avant d’aller reconnaître ce chrono dans les rues de Nice.

« Sur le tour, dès que l’on a les jambes, il ne faut pas hésiter »

Si la Corse a accouché d’une souris et que rien de fantastique ne s’est passé entre les leaders, Julien Simon aura eu le mérite de se mettre en avant, alors qu'il évolue dans une petite équipe française, invitée par l’organisateur. Faute de leader, l’équipe Sojasun n’est pas là pour le classement général.

« Sur le tour, dès que l’on a les jambes, il ne faut pas hésiter », dit calmement Julien Simon. Et surtout, il n'est pas passé loin d’une victoire d’étape sur l’ile de Beauté, entre Ajaccio et Calvi. Mais la machine du Tour de France continue sa route et dans quelques jours, tout cela sera passé au rang de l’anecdote. « Mais c'est intéressant pour la dynamique de l'équipe », lance le coureur.

« Deuxième du Tour pendant une journée, ce n’est pas si mal », se félicite-t-il. Et d’ajouter : « J’ai encore envie de me faire un palmarès ». A 27 ans, Julien Simon entre dans ses meilleures années. L’an dernier, il s’était illustré en remportant deux étapes du Tour de Catalogne. Et la Grande Boucle qui ne fait que commencer pourrait bien lui sourire à nouveau. 

 

7 juin 2013

Communiqué de presse MSF RDCRépublique

Communiqué de presse MSF RDC

République démocratique du Congo (RDC):
Situation toujours critique pour les déplacés à Goma


A la suite des affrontements entre le mouvement rebelle du M23 et l’armée congolaise, à la fin du mois de mai, environ 5000 personnes ont trouvé refuge dans le stade de Sotraki. MSF a mis en place une clinique mobile afin d’apporter des soins médicaux dans ce site de transit situé à une dizaine de kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, en République démocratique du Congo (RDC). Dans les camps de Bulengo et Mugunga III, les équipes MSF poursuivent leurs activités en centre de santé et ont repris les consultations, après une interruption de 24h pour raisons de sécurité. Cependant, la situation sécuritaire reste volatile et les besoins humanitaires importants.

Le camp de transit de Sotraki
Lors des affrontements qui ont éclaté la semaine du 20 mai, près de 5000 personnes ont fui leurs villages situés sur la ligne de front. Après plusieurs nuits passées dans des écoles et des paroisses autour de Goma, ces personnes déplacées ont été regroupées dans le stade de Sotraki, afin de faciliter l’acheminement d’une aide humanitaire.

« Les bombes tombaient sur les maisons… Ma maison a été détruite, je n’ai rien pu prendre du tout », témoigne Gertrude, arrivée sur le site avec ses cinq enfants et ses 10 petits-enfants. Certains déplacés ont pu emporter à la hâte quelques effets personnels, des casseroles ou des vêtements, mais la plupart ont fui durant la nuit dans l’urgence. Un grand nombre d’entre eux se plaignent de la faim : ils affirment n’avoir pas mangé depuis plusieurs jours. Certaines familles ont été séparées lorsqu’elles ont pris la fuite. Pour beaucoup des déplacés, cette fuite n’est pas la première. La plupart ont également fui durant les affrontements de novembre 2012. Certains se souviennent également de 2008. 

Dès l’arrivée des déplacés, MSF a mis en place une clinique mobile, qui consulte chaque jour plus d’une centaine de personnes. Les pathologies les plus fréquentes sont les diarrhées et les infections respiratoires. « Un quart des pathologies soignées lors des consultations sont des diarrhées, principalement chez les enfants de moins de cinq ans », explique Carolina López, coordinatrice d’urgence de MSF. « 35% des patients viennent pour des infections respiratoires aiguës qui touchent autant les adultes que les enfants. Beaucoup de ces pathologies sont dues aux nuits passées à la belle étoile. La promiscuité, la saleté, la poussière... tout cela favorise les maladies ».

Par ailleurs, l’équipe MSF essaye de prévenir l’apparition du choléra. « Il y a déjà des patients atteints de choléra dans d’autres camps autour de Goma, il faut absolument éviter que la maladie ne se propage ». MSF a d’ailleurs installé depuis plusieurs mois un centre de traitement du choléra dans le centre de santé de Buhimba.

Une situation humanitaire toujours critique
Dans le camp de Bulengo, les activités médicales ont repris leur cours. L’équipe MSF travaille à la fois sur les soins de santé primaire, la vaccination et la santé maternelle. Sur ce site ouvert depuis le mois de novembre 2012, les besoins humanitaires ne manquent pas. Ce camp étant considéré comme un site spontané et non un camp officiel, il bénéficie seulement d’une aide ponctuelle de la part des acteurs humanitaires et la sécurité est peu assurée autour du camp. Depuis novembre 2012, une seule distribution de biens de première nécessité y a été effectuée. « On a surtout besoin de bâches. Certaines personnes en avaient reçu mais c’était il y a longtemps et elles sont toutes déchirées », poursuit Sifa, qui réside dans le camp. 

Un retour au calme relatif 
Depuis les affrontements qui ont eu lieu à quelques kilomètres, sur l’axe Sake-Goma, les familles s’inquiètent de la présence d’hommes en uniforme dans les bois environnants. « On ne peut plus aller chercher des fagots dans la forêt, parce qu’on risque d’être violées, alors on doit vendre le maïs pour acheter des braises pour cuisiner », affirme Sifa.

Les violences sexuelles sont en effet régulières dans le camp de Bulengo où 114 viols ont été rapportés depuis début décembre 2012. C’est également le cas à Mugunga III où les équipes ont effectué 530 consultations suite à des violences sexuelles entre décembre 2012 et avril 2013. Les équipes médicales ont par ailleurs constaté une augmentation massive des violences sexuelles juste après les récents affrontements de mai Les viols ont habituellement lieu à l’extérieur des camps, à quelques pas de la ligne de front, mais se produisent aussi, et de plus en plus fréquemment, à l’intérieur même des sites.

Par ailleurs, le banditisme est fréquent à proximité des camps. Récemment, une femme et son bébé ont été grièvement blessés dans un acte de banditisme à quelques centaines de mètres de l’entrée de Bulengo.

« Nous prenons en charge les femmes victimes de viol et les personnes blessées dans les attaques », explique Carolina López, « mais la situation reste vraiment tendue et nous sommes très préoccupés par les conditions dans laquelle les déplacés vivent. Ils ont réellement besoin d’aide », conclut-elle. 

Dans la province du Nord Kivu, MSF procure des soins de santé primaire et secondaire. Aux alentours de Goma, MSF travaille dans les camps de Bulengo et Mugunga III ainsi que, depuis fin mai, sur le site du stade de Sotraki. Dans le reste de la province, l’organisation appuie les hôpitaux de référence de Mweso, Pinga, Masisi, Rutshuru, Walikale et Kitchanga, travaille au sein de centres de santé et mène des cliniques mobiles.MSF_KKB

16 avril 2013

M23 : la brigade de l'ONU signera " la fin de la guerre "

Le Mouvement du 23 mars (M23) a estimé mardi que le futur déploiement de la brigade d'intervention de l'ONU dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) signera " la fin de la guerre " contre le régime du président Joseph Kabila.

" Avec cette brigade, c'est la fin de la guerre : ou Kabila gagne, ou le M23 gagne ", a déclaré le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars), que l'armée combat depuis mai 2012 dans la province riche et instable du Nord-Kivu (Est).

Vendredi, le M23 a déclaré qu'il s'accorderait " le droit de riposter " en cas d'attaque de la brigade d'intervention, qui comptera un peu plus de 3.000 hommes d'Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi. Il a par ailleurs fait pression pour que l'Afrique du Sud et la Tanzanie annulent l'envoi de soldats.

" Nous attendons cette brigade. Le monde chante cette brigade, les Congolais chantent cette brigade... On dirait que c'est le retour de Jésus ! ", a ironisé le porte-parole rebelle.

Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) a adopté le 28 mars une résolution créant une brigade d'intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l'Est. Premier visé : le M23, que des experts de l'ONU disent soutenus par le Rwanda et l'Ouganda voisins, ce que ces deux pays réfutent.

15 avril 2013

France : Laurent Fabius, ministre le plus fortuné avec plus de 6 millions d'euros de patrimoine

Laurent Fabius a déclaré un patrimoine à hauteur de 6 millions d'euros. Laurent Fabius a déclaré un patrimoine à hauteur de 6 millions d'euros. © AFP

Depuis l’affaire des comptes cachés en Suisse de Jérôme Cahuzac, la politique française ne jure plus que par un mot : la transparence. Sous la pression de l’Élysée et de Matignon, la totalité des ministres ont publié, lundi 15 avril, leur déclaration de patrimoine. Parmi eux, Laurent Fabius était l’un des plus attendus. Immobilier, comptes épargne, placements… Petit aperçu des déclarations.

L’heure de la transparence a-t-elle sonné ? Depuis l’affaire Cahuzac, qui a démissionné après la révélation de Mediapart concernant une évasion fiscale en Suisse, la pression ne faiblit pas sur les épaules des élus et responsables politiques français. Les premiers d’entre eux, membres du gouvernement, ont ainsi été sommés par l’Élysée de publier une déclaration de patrimoine, au plus tard lundi 15 avril.

Tous ont dû s’exécuter. Y compris le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Celui-ci a déclaré avoir acquis un appartement à Paris en 2008 pour la somme de 2,6 millions d’euros ainsi que plusieurs maisons, en Ariège et en Haute-Normandie, pour une valeur de plus de 1,1 millions d’euros. Il affirme également avoir des parts dans la société Piasa SVV à hauteur de 1,2 millions d’euros et être titulaire d’une assurance-vie de 516 349 euros. Au total, il culmine avec un patrimoine évalué à 6,07 millions d’euros.

Sa ministre délégué à la Francophonie, Yamina Benguigui, a quant à elle déclaré 15 000 euros de « biens mobiliers divers » ou encore deux assurances-vie dont le montant s’élève à près de 200 000 euros. L’ancienne réalisatrice et écrivain possède également des parts dans la société de production Elemiah pour 75 000 euros, selon leur valeur actuelle.

Au peigne fin…

Avant eux, plusieurs ministres n’avaient pas attendu la date-butoir pour respecter l’injonction de l’Élysée. Najat Vallaud-Belkacem a publié, le 10 avril, une déclaration faisant état de 25 000 euros à titre de compte épargne.
La porte-parole du gouvernement ne déclare en revanche aucun bien immobilier, contrairement à Pierre Moscovici, propriétaire d’un duplex à Montbeliard, évalué à 200 000 euros. Pascal Canfin, ministre délégué au Développement, affirme également avoir acquis un appartement à Paris pour 540 000 euros en juillet 2012, être le titulaire d’une assurance-vie de 2 760 euros, et le détenteur de parts sociales dans le magazine Alternatives Economiques ainsi que dans deux librairies de la Nièvre (5 820 euros).

D’autres enfin, comme Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, sont allés jusqu’à déclarer la possession d’une place de parking souterrain, ou encore, comme la ministre de la Justice, Christiane Taubira, celle de trois vélos,- des marques Décathlon, Peugeot et Gitane - pour une valeur cumulée de 900 euros. Sacrée transparence.

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28 mars 2013

République Centrafricaine : MSF demande un accès immédiat aux soins de santé pour la population

[nouvelles] - 26|03|2013 - Centrafricaine, République

Alors que le groupe d'opposition dénommé Séléka  a investi Bangui, la capitale, Médecins Sans Frontières appelle tous ceux qui sont engagés dans les combats de permettre à la population d’accéder aux soins de santé, dans la capitale et dans le reste du pays.

© Chloé Cébron/AZG-MSF. Damara, 2013.
© Chloé Cébron/AZG-MSF. Damara, 2013.

Ces dernières 48 heures, en raison de la forte violence et de l'insécurité qui régnaient à Bangui, les opérations de Médecins Sans Frontières (MSF) ont été gravement perturbées et des blessés dans un état critique n’ont pu être opérés. Depuis que la Séléka a pris le contrôle de la capitale, MSF s'inquiète du fait que tous les acteurs médicaux ne sont pas en mesure de fournir des soins de santé à la population de Bangui.

Actuellement, 23 blessés ne peuvent pas être référés de notre projet d'urgence de Sibut vers Bangui pour y être soignés. Alors que de nombreuses personnes sont encore trop effrayées pour se rendre à l'hôpital, ces incidents empêchent MSF de fournir des soins essentiels à ceux qui en ont besoin.

Dans tout le pays et dans les principales villes prises par la Séléka, les personnes déplacées fuyant le conflit ont eu des difficultés à atteindre les établissements de santé. Les opérations MSF se poursuivent à Carnot, Paoua, Mboki, Zemio, Boguila, Batafango, Kabo, Sibut et Ndélé. MSF demande que soit garanti l'accès aux services de santé pour les personnes dans le besoin, la population et le personnel médical, sans courir le risque d'être ciblés.

MSF a également été victime de pillages et de vols dans ses installations et demande que soient respectées les structures médicales, les ambulances, le personnel médical et les patients malades et blessés. « MSF condamne le pillage et les vols qui ont eu lieu dans nos locaux à Bangui, Batangafo et Kabo, et rappelle à tous les acteurs que le personnel médical doit être respecté et doit recevoir toute l'aide disponible pour l'exercice de ses fonctions », note Serge St. Louis, chef de mission MSF à Bangui.

Une fois que les conditions de sécurité le permettent, MSF va évaluer les besoins médicaux dans Bangui et d'autres villes à travers le pays et prendre les mesures d'urgence nécessaires pour répondre aux besoins médicaux.

MSF travaille en République centrafricaine depuis 1996. 80 volontaires internationaux travaillent dans cinq des 17 préfectures du pays.

28 mars 2013

L’Onu lance un ultimatum à la RDC pour sanctionner des soldats accusés de viols à Minova

 
Des officiers des FARDC sillonnent la zone frontalière avec le Rwanda où des militaires congolais et rwandais se sont tirés dessus le 3 novembre 2012 (Photo Sylvain Liechti). © MONUSCO/Sylvain LiechtiDes officiers des FARDC sillonnent la zone frontalière avec le Rwanda où des militaires congolais et rwandais se sont tirés dessus le 3 novembre 2012 (Photo Sylvain Liechti). © MONUSCO/Sylvain Liechti

Les Nations unies ont lancé, mercredi 27 décembre, à la RDC un dernier ultimatum d’une semaine pour agir contre les soldats de deux bataillons des Forces armées de la RDC (FARDC) accusés d’avoir commis au moins 126 viols en novembre dernier à Minova alors qu’ils se repliaient face à l’avancée des rebelles du M23, ont indiqué des diplomates à l’AFP.

L’ultimatum a été posé par secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, lors d’une réunion à New York avec le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Raymond Tshibanda.

« On sait maintenant qu’un total de 126 femmes ont été violées à l’Est de Goma au moment où des troupes avançaient dans tous les sens. Une grosse partie de ces viols ont été commis, semble-t-il, par des militaires congolais », avait déclaré Hervé Ladsous mardi 18 décembre au sortir d’une réunion de conseil de sécurité à New York.

L’ultimatum de l’Onu a été lancé alors que le Conseil de sécurité doit se réunir ce jeudi pour voter une résolution mettant en place une brigade d’intervention. Cette brigade, avec un mandat robuste, doit aider l’armée à combattre les groupes rebelles dans l’Est de la RDC.

“Le gouvernement congolais a été averti que les actions de l’armée ne sont pas acceptables et qu’il y aura de sérieuses conséquences”, a souligné un diplomate à l’AFP.

Les autorités congolaises avaient ouvert une enquête sur ces allégations aussitôt informées. Le porte-parole de l’Onu, Martin Nesirky avait prévenu que l’ONU “révisera le soutien fourni” aux unités auxquelles appartiennent les soldats coupables.

Ces exactions ont été commises entre le 20 et le 30 novembre à Minova, près de Goma. Le 20 novembre, la ville stratégique de Goma est tombée entre les mains des rebelles du M23. Ces derniers s’en sont retirés le 1er décembre sur demande des chefs d’Etats des Grands Lacs en échange des négociations directes avec le gouvernement congolais.

Les pourparlers entre le gouvernement et le M23 lancés à Kampala le 9 décembre se trouvent suspendus à l’heure actuelle. Le 24 février dernier, onze pays africains ont signé à Addis-Abeba, sous l’égide de l’Onu, un accord-cadre pour le rétablissement de la paix dans l’est de la RDC. Ces Etats se sont engagés à ne pas soutenir les groupes armés et les criminels qui déstabilisent la région. Des dissensions sont apparues au sein du M23 après la signature de cet accord-cadre.

La faction dirigée par Sultani Makenga a pris le dessus sur celle qui était sous l’influence de  Bosco Ntaganda, l’ancien chef de la rébellion du CNDP qui s’est finalement rendu à la Cour pénale internationale pour être jugé sur des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qu’il aurait commis en Ituri en 2002et 2003.

Le M23 composé d’ex-rebelles du CNDP intégrés dans l’armée à la faveur d’un accord de paix signé avec le gouvernement en 2009 demande la pleine application de cet accord.

28 mars 2013

Bosco Ntaganda sera jugé comme un citoyen congolais

Le chef rebelle Bosco Ntaganda, soupçonné d'atrocités commises dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) en 2002 et 2003, sera jugé par la Cour pénale internationale (CPI) comme un citoyen rd-congolais, a déclaré mercredi, Paul Madidi, porte-parole de la CPI en RDC à l'Agence Xinhua.

"Les informations, qui sont reprises dans les mandats d'arrêt de la CPI à l'encontre de M. Ntaganda, donnaient à croire que M. Ntaganda est présumé rwandais", a déclaré M. Madidi, ajoutant que Ntaganda "a donné l'information qu'il est congolais".

Le 26 mars dernier, lors de l'audience de la première comparution à la CPI, M. Ntaganda a décliné son identité, affirmant être né au Rwanda mais disposer de la nationalité congolaise, et qu'il a servi dans les Forces armées de la RDC ( FARDC).

Le 18 mars, Bosco Ntaganda a traversé la frontière entre la RDC et le Rwanda, à l'issue des combats qui ont opposés les deux factions du Mouvement du 23 mars (M23) et s'est réfugié le 18 mars à l'ambassade des Etats-Unis du Rwanda à Kigali, où il s'est présenté de lui-même pour demander à être remis à la CPI.

En tant qu'ancien chef adjoint présumé de l'état-major général des Forces patriotiques pour la Libération du Congo (FPLC), Bosco Ntaganda est suspecté responsable de crimes de guerre, dont l'enrôlement et la conscription d'enfants de moins de quinze ans dans l'armée, meurtres, attaques contre la population civile, viols et esclavage sexuel et pillages.

14 mars 2013

LES SIGNES DE LA FIN SONT IL DEJA LA?

69631_253865794744008_1512727523_nQuoi donc..! La bete a 7 tetes est déja la!!!! Il nous faut parfois des realités physiques pour confirmer la prophesie de l'Apocalypses. Ainsi, la 7eme bete portera sur elle le poids et la puissance du mal que portait les 6 autres. Babylone aura bientot un nouveau chef, et ça sera le dernier (le septieme). Notre RDV n'est plus pour longtemps!!! Tout se fait decouvrir maintenant, et pourquoi..? Tous ceux qui comprennent la verité de la vie tout ceci de monrte que le temps promi s'approche donc il faut prendre des précautions.

Joseph Deaul MUKENDI.

14 mars 2013

Le cardinal Argentin Jorge Mario Bergoglio, élu pape sous le nom de François

L'archevêque de Buenos Aires a choisi le nom de François, qui sera porté pour la première fois par un souverain pontife. Agé de 76 ans, il est également le premier jésuite à monter sur le trône de Saint Pierre.

Après la formule "Habemus papam" prononcée par le cardinal français Jean-Louis Tauran, le 266e pape de l'histoire est apparu au balcon pour sa première bénédiction urbi et orbi.

"Les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde", a-t-il plaisanté, avant de prier pour son prédécesseur et d'appeler à la "fraternité" au sein de l'Eglise.

Une immense clameur a retenti Place Saint-Pierre lors de l'émission de la fumée blanche signalant son élection à 18H05 GMT, avec des cris de joie poussés par une foule nombreuse qui brandissait des drapeaux et scandait "habemus papam" et "viva il papa", pendant que les cloches sonnaient à toute volée.

Gardes suisses et membres d'autres forces armées se sont aussitôt déployés en fanfare devant la basilique, juste sous la loggia centrale. Une foule grossissant à vue d’oeil et constellée de parapluies a envahi la place, brandissant banderoles et drapeaux à la gloire du Saint-Siège. Les cloches des églises romaines ont aussi retenti, accompagnées de concerts de klaxon.

Cette élection met un point final à quatre semaines inédites et mouvementées, depuis l'annonce surprise le 11 février par Benoît XVI de sa renonciation à l'âge de 85 ans --une première en sept siècles, depuis celle du pape moine Célestin V.

Le prochain pape se retrouve à la tête d'une Église confrontée à de grandes difficultés: sécularisation massive dans les pays de tradition chrétienne, scandales de pédophilie et de corruption qui remontent sans cesse du passé, mauvaise gouvernance et intrigues à la Curie, difficultés d'adaptation aux cultures locales, rapports tendus avec l'islam rigoriste, contestations diverses.

Mais, en même temps, le nombre des catholiques croît rapidement dans beaucoup de pays du sud. L’Eglise, vivante, est aux avant-postes sur de nombreux terrains (santé, pauvreté, éducation, etc...), et enregistre dans ses rangs une floraison d'initiatives et de nouveaux mouvements.

Le 11 février, dans un court message sobre en latin aux cardinaux médusés, un pontife allemand à bout de forces avait créé la stupeur en annonçant sa "renonciation" à mener "la barque de Pierre". Il avait admis ses forces déclinantes face aux défis d'un monde en rapide changement.

Un geste humble qui avait été salué dans le monde entier, mais pas toujours bien compris dans l’Eglise. Il avait annoncé qu'il se retirerait dans la prière, manifesterait une "obéissance inconditionnelle" au nouveau pape, et s'effacerait aux yeux du monde.

Le 28 février, sans cérémonie mais avec émotion, Joseph Ratzinger prenait congé de près d'1,2 milliard de catholiques, affirmant qu'il resterait toujours avec eux dans la prière.

Se refermaient alors les lourdes portes de la résidence d'été de Castel Gandolfo, près de Rome, où il réside jusqu'à son installation dans deux mois dans un monastère au Vatican même. Commençait alors la période de "siège vacant".

Les cardinaux, arrivés du monde entier, avaient ensuite délibéré à huis clos dans des "congrégations générales" pendant une semaine, mettant tous les problèmes sur la table avec franchise, et demandant notamment une meilleure gouvernance de l’Église.

Puis les 115 cardinaux électeurs --de moins de 80 ans-- étaient entrés mardi en conclave dans la célèbre Chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange, loin des caméras, après avoir rendu hommage au "pontificat lumineux" de Joseph Ratzinger.

Soixante-neuf cardinaux, créés cardinaux par Benoît XVI durant ses huit ans de pontificat, n'avaient jamais participé à un conclave.

Depuis un mois, le plus petit État du monde bruissait de rumeurs sur le profil souhaité de l'élu --administrateur à poigne, pasteur chaleureux, théologien, réformateur moderne mais respectueux de la tradition--.

Serait-il italien à nouveau --après 35 ans de pontificat polonais et allemand--, européen, nord ou sud-américain, africain, voire asiatique? Le rapport des forces était déséquilibré entre nord et sud. 60 des 115 princes de l’Église appelés à voter sont européens (dont 28 Italiens). 19 seulement sont latino-américains, 14 nord-américains, 11 africains, 10 asiatiques, un australien.

Les "papabili" les plus souvent cités avaient été le Canadien Marc Ouellet, le Brésilien Odilo Pedro Scherer, l'Italien Angelo Scola. Tous des hommes énergiques et doctrinalement sûrs, pas révolutionnaires, manquant de charisme mais estimés. Avec des points de ressemblance avec leur mentor Joseph Ratzinger.

Alors que les préparatifs du conclave allaient bon train, de nouvelles révélations sur "Vatileaks" et un prétendu "lobby gay" paraissaient dans la presse italienne et un cardinal écossais, Keith O'Brien, démissionnait pour des gestes homosexuels "inappropriés".

SNAP, l'organisation d'anciennes victimes américaines des prêtres pédophiles, accusait une douzaine de cardinaux d'inaction et d'indulgence pour les prêtres pédophiles. Des accusations que plusieurs d'entre eux et le Vatican même ont contestées avec véhémence.

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