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2 juillet 2013

Revue de presse – 02 juillet 2013 02/7/2013/ Par

 

Revue de presse –  02 juillet 2013

 02/7/2013/  Par La Rédaction

RDC.. .

Politique gouvernementale.................................................................................................................

 RDC : une forte tension observée ce matin à la prison de Makala(radiookapi)............................................................................................................................

Sida: MSF dénonce les brevets pour les nouveaux traitements
   Viols à l'est de la RDC : l'Unicef et la Monusco montent au créneau ( depeche de brazzaville)...........................................................................................................................................

  International

 La Tanzanie, ultime étape d’Obama en Afrique (rif.fr).........................................................................

Sports................................................................................................................................................

  Foot-RDC: le championnat de la Linafoot s’arrête en phase aller (radiookapi.net)..............................................................................................................................

 SITUATION  HUMANITAIRE  ET  SANITAIRE EN RDC
 legeneraliste.fr VIH : MSF, Aides et Solidarité Sida s’inquiètent

Alors que, selon les estimations de l'Onusida, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2011 dans le monde et que l'OMS vient de publier de nouvelles recommandations visant à traiter plus précocement les personnes vivant avec le VIH, les associations s’inquiètent ...

http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101860&id_article=37224

leparisien.fr Sida: MSF dénonce les brevets pour les nouveaux traitements

Le prix des traitements antirétroviraux (TAR) de base a nettement baissé mais les traitements réservés aux malades à un stade avancé, dès lors qu'ils sont brevetés, sont "inaccessibles" dans les pays les plus pauvres où le HIV fait des ravages, a dénoncé mardi l'ONG Médecins sans frontières (MSF).
Le prix des TAR de première et deuxième ligne ont chuté de 29 et 28% depuis 2012 mais les traitements de troisième ligne --destinés aux patients dont la maladie a été détectée trop tard ou pour qui les premiers se sont révélés inefficaces-- sont 15 fois plus chers. 

"Leur prix est trop élevé à cause des brevets", a estimé MSF lors d'une conférence de l'International AIDS Society à Kuala Lumpur.
Grâce aux médicaments génériques, le coût d'une trithérapie précoce est aujourd'hui inférieur à 140 dollars (139) par an et par personne, alors qu'il était encore l'an dernier de 172 dollars, et le coût d'un TAR de deuxième ligne est de 303 dollars.
En revanche un traitement en "dernier ressort" coûte plus de 2.000 dollars dans les pays pauvres. En Arménie, par exemple, un seul antirétroviral --sur trois ou quatre nécessaires-- revient à plus de 13.000 dollars
En 2012, 9,7 millions de personnes bénéficiaient d'un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire contre 300.000 en 2002, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L'augmentation de l'accès aux traitements s'est poursuivie, avec à la fin de l'année 1,6 million de bénéficiaires de plus qu'en 2011, soit la plus forte hausse annuelle jamais enregistrée et celle-ci concerne principalement la région Afrique.
Selon les estimations de l'OMS et de l'Onusida, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2011 dans le monde.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/sida-msf-denonce-les-brevets-pour-les-nouveaux-traitements-02-07-2013-2947389.php

 afrik.com RDC : le choléra tue encore dans le Katanga

Depuis plus de six mois, le choléra fait des ravages dans la province du Katanga, en République démocratique du Congo (RDC). Plus de 250 personnes ont péri des suites de la maladie depuis le début de l’année, selon l’Onu.

 Le choléra tue encore. Au moins 257 personnes ont été emportées par la maladie dans la province du Katanga, en République démocratique du Congo, depuis plus de six mois, a rapporté l’Onu. Cette province est la plus touchée par la maladie parmi les 11 régions du pays. Et parmi les 40 zones de santé, celle de Peweto enregistre beaucoup plus de cas à cause, plus particulièrement, des personnes déplacées. Ces dernières fuient les groupes armés qui sévissent dans cette province riche en ressources naturelles. Le nombre de ces déplacés est évalué à plus de 160.000 personnes. Face à l’urgence de la situation, le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) et ses partenaires mènent des actions de sensibilisation contre la maladie, rappelant les normes d’hygiène aux populations.

Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse, due à la bactérie vibrion cholérique (bacille virgule), découverte par Pacini en 1854 et redécouverte par Koch en 1883. Strictement limitée à l’espèce humaine, la maladie est caractérisée par des diarrhées brutales et très abondantes (gastro-entérite) menant à une sévère déshydratation. La forme majeure classique peut causer la mort dans plus de la moitié des cas, en l’absence de traitement (de quelques heures à trois jours). La contamination est orale, d’origine fécale, par l’eau de boisson ou des aliments souillés. Le choléra a été la première maladie pestilentielle à faire l’objet, dès le XIXe siècle, d’une surveillance internationale.

http://www.afrik.com/rdc-le-cholera-tue-encore-dans-le-katanga

 dépêches-de-Brazzaville Viols à l'est de la RDC : l'Unicef et la Monusco montent au créneau

 Les autorités congolaises sont priées de prendre des mesures qui s'imposent conformément aux instruments juridiques nationaux  et  internationaux ainsi qu'aux engagements pris sur l'élimination des pratiques traditionnelles.

L'Unicef et la Monusco demeurent préoccupés par le sort des jeunes filles violées sur l'axe Kavumu-Lwiro au Sud-Kivu. Selon eux, ces viols seraient liés à des pratiques traditionnelles préjudiciables perpétrées par des individus qui enlèvent de jeunes enfants de leurs communautés, tout en rappelant que ces pratiques sont en violation des lois nationales et internationales. Car elles entravent la réalisation effective des droits de l'enfant et s'accompagnent de conséquences graves sur la protection, la survie et le développement de l'enfant. 

Conscients des actions entreprises par les autorités congolaises afin d'arrêter deux suspects impliqués dans ces affaires, ces deux agences du système des Nations unies estiment que ces actions doivent être complétées par des mesures concrètes pour effectuer des enquêtes approfondies et poursuivre en justice tous les auteurs des viols. « Cependant, bien que la volonté politique soit essentielle pour éliminer ces pratiques sociales et culturelles préjudiciables, il est de la plus haute importance que les différentes communautés travaillent elles aussi à abandonner ces pratiques pour le bien-être physique, psychologique et social des enfants ainsi que pour leur santé, leur éducation et leur développement général », soulignent-ils, tout en promettant de continuer de collaborer avec le gouvernement, les organisations de la société civile ainsi que les autres partenaires nationaux et internationaux, afin que les auteurs de violences sexuelles répondent de leurs actes et que les survivants bénéficient d'un soutien adéquat. 
 
Les dernières statistiques révèlent que neuf jeunes filles âgées entre 18 mois et 12 ans ont été admises à l'hôpital de Panzi, dans le Sud-Kivu. Portant toutes des marques de violence sur le corps, ces filles présentaient de graves lésions internes ayant entraîné la mort de deux d'entre elles. Les survivantes ont présentés de nombreuses complications physiques et psychologiques. De telles violences sont inacceptables et doivent cesser immédiatement, martèlent-ils. 

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=47912:viols-a-lest-de-la-rdc--lunicef-et-la-monusco-montent-au-creneau&catid=8:depeche-de-brazzaville

rtbf.be RDC: 4 morts et 244 détenus évadés après l'attaque de la prison de Béni

Quatre personnes ont été tuées et 244 détenus se sont évadés lundi lors de l'attaque, par un groupe de miliciens locaux Maï-Maï, de la prison centrale Kangwayi, à Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), a rapporté la radio onusienne Okapi.

Après une heure d'échange de tirs entre la centaine d'assaillants et la dizaine de militaires et policiers chargés de la sécurité de cette prison, les miliciens sont parvenus à enfoncer la porte de la prison et à libérer les prisonniers. Parmi les tués, on compte un militaire, un détenu et deux miliciens, ont indiqué des sources militaires.

L'attaque de la prison centrale de Beni, située à environ 7 Km du centre-ville, a eu lieu aux environs de 04h00 locales (même HB). Les miliciens Maï-Maï étaient armés de machettes, de couteaux et de quelques armes individuelles.

Selon le commandant intérimaire du 1er secteur des Forces armées de la RDC (FARDC) basées à Beni, le colonel Richard Bisamaza, l'objectif des Maï-Maï était de libérer tous les prisonniers. Ils se sont cependant heurtés à la résistance des forces de sécurité commises à la garde de cette prison, a-t-il indiqué à Radio Okapi, parrainée par l'ONU.

Le colonel Bisamaza a assuré que l'armée s'était lancée à la recherche des détenus évadés et à la poursuite des miliciens Maï-Maï.

La prison centrale de Beni comptait 336 détenus, dont des condamnés à mort et d'anciens membres de groupes armés. Par cette attaque, ces miliciens visaient entre autres à grossir leurs rangs en recrutant des condamnés.

Dans la nuit de samedi à dimanche, plus de 500 détenus avaient tenté, mais sans succès, de s'évader de la prison de Munzenze, à Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu.

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-4-morts-et-244-detenus-evades-apres-l-attaque-de-la-prison-de-beni?id=8031313

 POLITIQUE DE LA RDC

 Radiookapi.net RDC : une forte tension observée ce matin à la prison de Makala

Des dizaines d’éléments des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale congolaise ont été déployés mardi 2 juillet dans la matinée pour étouffer une tension observée à la prison de Makala à Kinshasa. Les habitants des quartiers situés dans le voisinage immédiat ont entendu des coups de feu. Les forces de l’ordre ont aussi lancé du gaz lacrymogène pour mater un soulèvement de détenus, créant une panique dans les quartiers environnants.

Jusqu’après 9 heures (heure locale), la tension était toujours forte à la prison centrale de Makala. Tout le périmètre de ce pénitencier était quadrillé. Personne ne pouvait accéder à la prison ni trainer dans ses environs.

Des policiers munis d’armes à feu et des lance-roquettes faisaient la patrouille en dehors de la prison tandis qu’à l’intérieur des dizaines de soldats FARDC accompagnés de certains officiers militaires tentaient de rétablir l’ordre.

Difficile de dire à l’heure actuelle avec certitude ce qui est à la base de cette tension. Mais des sources proches de cet établissement carcéral indiquent qu’il s’agit d’une révolte des détenus contre des mesures prises par l’actuel directeur de la prison, un colonel des FARDC. Des mesures que les détenus estiment qu’elles violent les droits des prisonniers, soulignent les mêmes sources.

Des sources officielles parlent d’un «simple contrôle de routine». Aucune balle n’a été tirée, selon elles. Seul le gaz lacrymogène a été utilisé, précisent-elles.

C’est pour la deuxième fois en l’espace de deux semaines qu’un soulèvement des prisonniers est signalé à la prison centrale de Makala.

http://radiookapi.net/actualite/2013/07/02/rdc-une-forte-tension-observee-ce-matin-la-prison-de-makala/

 L’Avenir fait sa une ce mardi 2 juillet sur le nouveau rapport préliminaire des experts des Nations unies sur la RDC.

Le journal estime que ce rapport qui n’a pas encore été publié mais qui a fuité dans la presse « dédouane » l’Ouganda et « blanchit » le Rwanda au sujet de leur soutien respectif à la rébellion du M23.

Le quotidien révèle que le groupe d’experts de l’ONU note curieusement qu’il ne dispose à ce jour d’aucune indication de soutien de l’Ouganda aux rebelles. De même, poursuit le journal, il dit avoir recueilli des preuves d’un soutien continu, mais limité, au M23 en provenance du Rwanda.

Citant le rapport, l’Avenir indique qu’après les combats au sein du M23 entre pro-Makenga et pro-Ntaganda, en mars 2013, la fuite de Bosco Ntaganda et de 788 de ses hommes a considérablement affaibli la rébellion “incapable de contrôler l’ensemble de son territoire”.

Le quotidien révèle un autre point abordé par les experts de l’Onu : la “collaboration entre certaines unités des FARDC et les FDLR dans des zones proches des territoires contrôlés par le M23″.

Et le journal de conclure : « Quand Museveni est dédouané, Kagame blanchi, FARDC assimilées aux FDLR ».

La Tempête des Tropiques aussi revient sur ce rapport. «Kampala en retrait, Kigali toujours derrière le M23 », commente le journal.

Forum des As titre également sur la situation au Nord-Kivu où une colonne de Maï-Maï munis d’armes blanches et de quelques fusils de chasse a attaqué la prison de Béni et libéré des détenus. Le confrère avance le chiffre de 240 détenus qui se sont évadés.

Pourtant, commente le quotidien, on ne pouvait s’attendre à une attaque de grande envergure à Beni, cette ville qui, il y a deux mois, avait été prise et occupée pendant 4 heures par les mêmes Maï-Maï qui ne disposaient que d’armes blanches mais qui n’aient rencontré aucune résistance de la part des forces combattantes alors que la ville est considérée comme une forteresse.

Pour sa part, Le Phare revient sur la désignation de l’abbé Malumalu à la tête de la Ceni et estime que « la Majorité est désemparée ».

Pour le journal, ce qu’il appelle « le désaveu de ce prêtre par le Vatican et la Cenco » risque de faire perdre à la Ceni le peu de crédit qu’elle essaie de reconquérir.

Au lieu de chercher un passage en force, soutient le confrère, « les parrains » de Malumalu devraient solliciter un dialogue avec l’église catholique, comme c’est le cas dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la paie des enseignants, etc.

La Cenco a démis l’abbé Malumalu de ses fonctions de directeurs de l’Institut panafricain Cardinal Martino après sa désignation comme président de la Commission électorale nationale indépendante.

Politique encore à la une de La Prospérité qui affirme que malgré la menace de boycott des Concertations nationales au sein de l’opposition,  « la main de Kabila reste tendue ! ».

Selon des sources du tabloïd, l’opposition voudrait d’une médiation internationale et d’un cadre neutre où l’on débattrait de la légitimité du pouvoir ainsi que de la garantie d’exécution des résolutions.

Bien plus, explique le quotidien, les questions des droits et libertés des citoyens et beaucoup d’autres devraient également figurer à l’ordre du jour de ces concertations. Pour certains analystes, relève le journal, cela reviendrait à mettre la charrue avant le bœuf.

 levif.be RDC: l'opposition politique rejette la consultation proposée par Kabila

Une soixantaine de dirigeants de l'opposition politique congolaise ont rejeté lundi dans sa forme actuelle la formulée proposée par le président Joseph Kabila pour l'organisation de "consultations nationales", en dénonçant "la composition déséquilibrée" de ce forum avec une "forte dominance des membres de la majorité présidentielle". Dans une déclaration adressée à l'agence BELGA après une réunion lundi à Kinshasa, l'opposition congolaise réclame la "représentation égalitaire" entre composantes que sont la majorité présidentielle, l'opposition politique, civile et armée, la société civile y compris ladiaspora.

L'opposition rejette en outre "le fait que le président de la République(Joseph Kabila), les présidents de deux chambres du Parlement (celui de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, et celui du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, ndlr) et le Premier ministre (Augustin Matata Ponyo Mapon) assurent le suivi en lieu et place d'un comité de suivi incluant toutes les parties prenantes, à savoir la majorité, l'opposition, la société-civile et le représentant de la communauté internationale", ajoute le texte.

Les dirigeants de l'opposition dénoncent encore la confiscation de l'initiative et la mise à l'écart, par M. Kabila, de l'envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies (l'ex-présidente irlandaise Mary Robinson) qui, en vertu de la résolution 2098 du Conseil de sécurité, "a pour mission de promouvoir et de superviser un processus politique global sans exclusive".

Cette résolution 2098 s'inspire des résultats de l'accord régional d'Addis Abeba du 24 février, signé par onze pays de la région et censé pacifier l'est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à des rébellions depuis deux décennies. M. Kabila a convoqué jeudi dernier un dialogue inter-congolais visant à renforcer la "cohésion nationale" face au Mouvement du 23 mars (M23), une rébellion active dans l'est congolais et présumée soutenue par le Rwanda et l'Ouganda.

http://www.levif.be/info/actualite/international/rdc-l-opposition-politique-rejette-la-consultation-proposee-par-kabila/article-4000341166951.htm

INTERNATIONAL 

rfi.fr La Tanzanie, ultime étape d’Obama en Afrique

A défaut du Kenya, le pays de son père, dont les dirigeants sont poursuivis par la CPI, Barack Obama a choisi la Tanzanie, comme ultime étape de sa tournée africaine, après le Sénégal et l'Afrique du Sud. Le président américain est arrivé lundi 1er juillet à Dar Es Salam pour un séjour d'un peu moins de 24 heures.

Pour la dernière étape de sa tournée africaine, Barack Obama doit passer un peu moins de 24 heures en Tanzanie. Avant de quitter le sol africain, le président américain ira déposer ce mardi matin une gerbe de fleurs au mémorial des victimes de l'attentat contre l'Ambassade américaine qui avait fait 11 morts, en 98 en Tanzanie.

La Tanzanie confirme son poids croissant dans la région : économiquement dynamique et politiquement stable, elle aura été préférée au Kenya, dont le président et vice-président sont poursuivis par la CPI.

« Commerce et partenariat » contre « aide et assistance »

Après les 21 coups de canon, la fanfare militaire, et les chants traditionnels qui l'ont salué à son arrivée à Dar Es Salam, le président américain s'est entretenu avec son homologue Jakaya Kikwete. Il a notamment rappelé que le commerce et le partenariat avaient vocation à prendre le pas sur l'aide et l'assistance, dans la politique américaine en Afrique et il a présenté la Tanzanie comme l'un des meilleurs partenaires des Etats-Unis.

Barack Obama en a aussi profité pour évoquer le dossier congolais. Il a appelé les pays frontaliers de la RDC à cesser de soutenir les groupes armés visant ainsi sans les nommer l'Ouganda et le Rwanda. Mais le président américain a aussi eu un mot pour Joseph Kabila, son homologue congolais à qui il a demandé de faire plus et mieux pour réformer les forces de sécurité de son pays.

http://www.rfi.fr/afrique/20130702-tanzanie-obama-afrique-tournee-kikwete

 Le deuxième acte de la révolution égyptienne

Un an au pouvoir et c’est déjà la rupture… « L’Egypte rompt avec Morsi », constate le quotidien algérien El Watan . « Terrible retour de flammes pour le président Morsi qui a 'fêté' le premier anniversaire de son début de règne par un appel populaire et massif à se démettre. Ce parallèle symbolique résume, à lui seul, le divorce presque irrémédiable entre les Egyptiens et leur raïs qui aura réussi la prouesse de se mettre à dos des millions de ses compatriotes. Tous ces millions d’Egyptiens qui se sont unis pour dire stop à la dérive autoritaire du président issu des Frères musulmans, constate encore El Watan. C’est un véritable référendum populaire révocatoire contre Morsi coupable d’avoir confisqué le pouvoir pour lequel des centaines d’Egyptiens ont laissé leur vie. »

« De Moubarak à Morsi, la place Tahrir gronde contre les 'raïs' », renchérit Liberté , toujours en Algérie. L’Observateur Paalga au Burkina constate les dégâts… « Triste anniversaire pour le champion des Frères musulmans qui non seulement voit son camp se lézarder, avec la démission de 4 ministres, l’attaque du QG de la confrérie, mais surtout qui est pris à la gorge par le mouvement Tamarrod (la Rébellion). Que reproche Tamarrod au N°1 égyptien ? Il y a, entre autres griefs, l’exercice solitaire ou plutôt confessionnel du pouvoir et l’incapacité de Morsi à requinquer une économie sous perfusion, laquelle évolue progressivement vers la banqueroute. Mais, en vérité, relève L’Observateur Paalga, les Frères musulmans et même l’Egypte tout entière sont victimes de cette révolution inachevée, ou plutôt qui a accouché d’illusions, phénomène observable d’ailleurs en Tunisie et dans une moindre mesure en Libye. »

 

Morsi dos au mur

 

Alors, désormais, pour Le Pays, toujours au Burkina, Morsi n’a plus le choix : « sa légitimité même est désormais remise en cause. En bon démocrate, s’il en est un, il devrait rendre le tablier plutôt que de passer son temps à ruser avec la Constitution qui, dit-il, ne prévoit pas son départ à travers une simple pétition. Soit ! Mais, s’interroge le quotidien ouagalais, de quelle légitimité peut-il jouir si 22 millions d’Egyptiens le désavouent lui qui a été élu avec 13 millions de voix ? Si Morsi estime qu’il est encore populaire, qu’il organise donc des élections anticipées comme le demandent ses contempteurs et on jugera. Refuser cette voie, c’est vouloir nier l’évidence. Et la conséquence, c’est qu’il a provoqué une nouvelle révolution ; laquelle révolution risque de l’emporter, si ce n’est déjà fait. »

En effet, renchérit le site d’information Guinée Conakry Infos, « au regard de la tournure que prennent les événements au Caire, il sera plutôt difficile au tout premier président démocratique de l’Egypte de sauver sa tête. Le mouvement Tamarrod pourrait donc sonner le début de la seconde phase de la révolution égyptienne. Celle qui a pour cible, non pas la dictature d’Hosni Moubarak, comme c’était le cas, il y a deux ans. Mais celle visant une dérive autoritaire de celui que le peuple s’était choisi comme guide il y a seulement un an ! Une seconde vague révolutionnaire qui, au-delà de Morsi, prouve que les Egyptiens en ont marre de la gestion du pouvoir par les Frères musulmans. » Et qui plus est, relève encore Guinée Conakry Infos, « désormais l’armée est à leurs côtés. Personne ne se fait guère d’illusion. L'ultimatum lancé hier par le général Abdel Fattah al-Sissi vaut tout son pesant d'or. Certes, le général n’est pas allé jusqu’à dire explicitement que lui et ses compagnons d’armes déposeraient le chef de l’Etat égyptien. Mais c'est tout comme… Morsi est désormais seul face à son destin. »

 Un coup d’Etat qui ne dit pas son nom ?

Beaucoup de commentaires également dans la presse française. Notamment Libération qui constate aussi que « l’armée est avec les anti-Morsi. L’ambiance était électrique hier soir en Egypte après le communiqué de l’armée donnant quarante-huit heures aux différentes parties pour 'dénouer la crise' et 'répondre aux demandes du peuple'. Si l’on ne peut pas explicitement parler de menace de coup d’Etat, ça y ressemble fort », estime Libération.

En effet, renchérit Le Figaro, « dans ce climat délétère, l’ultimatum de l’armée suscite l’inquiétude. Les uns citent avec méfiance l’histoire récente de leur pays. En 1952, c’est à l’issue d’un ultimatum formulé par les 'officiers libres' au roi Farouk qu’un coup d’État avait fini par chasser le monarque. Les autres, poursuit Le Figaro, cherchent à se rassurer en citant le discours de Sissi. Le chef d’état-major y a assuré que l’armée ne souhaitait pas s’impliquer en politique ou au gouvernement' et se contenterait de présenter sa 'feuille de route' pour sortir de la crise. »

 SPORTS 

 Football

radiookapi.net  Foot-RDC: le championnat de la Linafoot s’arrête en phase aller

La Ligue nationale de football a décidé lundi 1er juillet à Kinshasa de mettre un terme à son championnat au niveau de la phase aller. Dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi, le secrétaire national de cette ligue, Raphael Esabe, a affirmé que la phase retour de la 18è édition du championnat national de football de la RDC (Division I) ne se jouera pas faute de temps.

«Nous devrions évaluer la phase aller, mais vu le temps qui nous est imparti. Ce ne sera pas possible de faire jouer la phase retour. Car nous devons clôturer la saison le 31 juillet », s’est-il justifié indiquant par ailleurs que toutes les équipes engagées dans cette compétition avaient joué treize matches en phase aller.

Raphaël Esabe a indiqué que le classement officiel de ce tournoi ne sera publié qu’après avoir traité des cas litigieux des équipes, telles que DCMP, Saint Eloi Lupopo et Sanga Balende qui ont déposé des recours contre Makiso et TC Elima.

«Nous sommes en train d’homologuer beaucoup de résultats. Il y aura des sanctions contre des arbitres et d’autres équipes», a ajouté le secrétaire national de la Linafoot.

Mazembe et Vclub seront d’office qualifiés pour la Ligue des champions de la Caf 2014, mais c’est plutôt la 3e place qualificative à la Coupe de la confédération qui se disputera entre Don Bosco et Sanga Balende, DCMP et Lupopo.

Les trois derniers clubs du classement seront relégués dans leurs championnats provinciaux respectifs et ils seront remplacés par les trois meilleurs du tournoi qualificatif d’accession au championnat d’élite de football de la RDC.

Cyclisme

rfi.fr Tour de France 2013: Julien Simon sort de l’anonymat

Le Français Julien Simon attaque son Tour sur le continent à la deuxième place du général. Même si le contre-la-montre par équipe va bousculer la hiérarchie au classement général, le coureur de l’équipe Sojasun aura eu son moment de gloire. Mais il lui reste pas mal de jours pour s’illustrer à nouveau.

Après trois jours en Corse, le Français Julien Simon attaquait le Tour sur la continent à la deuxième place du classement général. Mais le jeune breton ne se faisait pas trop d’illusion avant le départ du contre-la-montre par équipe. « C’est encourageant pour nous, mais ce pas une finalité », raconte-t-il en souriant avant d’aller reconnaître ce chrono dans les rues de Nice.

« Sur le tour, dès que l’on a les jambes, il ne faut pas hésiter »

Si la Corse a accouché d’une souris et que rien de fantastique ne s’est passé entre les leaders, Julien Simon aura eu le mérite de se mettre en avant, alors qu'il évolue dans une petite équipe française, invitée par l’organisateur. Faute de leader, l’équipe Sojasun n’est pas là pour le classement général.

« Sur le tour, dès que l’on a les jambes, il ne faut pas hésiter », dit calmement Julien Simon. Et surtout, il n'est pas passé loin d’une victoire d’étape sur l’ile de Beauté, entre Ajaccio et Calvi. Mais la machine du Tour de France continue sa route et dans quelques jours, tout cela sera passé au rang de l’anecdote. « Mais c'est intéressant pour la dynamique de l'équipe », lance le coureur.

« Deuxième du Tour pendant une journée, ce n’est pas si mal », se félicite-t-il. Et d’ajouter : « J’ai encore envie de me faire un palmarès ». A 27 ans, Julien Simon entre dans ses meilleures années. L’an dernier, il s’était illustré en remportant deux étapes du Tour de Catalogne. Et la Grande Boucle qui ne fait que commencer pourrait bien lui sourire à nouveau. 

 

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